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Valoriser / épisode 5

Les composteurs de quartier

Les Ekovores valorisent en compost les déchets organiques issus des préparations de repas au moyen de COMPOSTEURS DE QUARTIERS
Les Ekovores savent que la maladie atténuée peut soigner, savante découverte ! La monté en température à 50° – 70° du tas de compost est l’outil d’excellence pour dégrader les composés organiques en humus sans tuer la vie microbienne. Le rapport Carbone Azote 2/3 1/3 est la base de cette alchimie

Depuis la loi ‘compost contre nourriture’ instituée au tournant des années 10, les ménages Ekovores sont incités à déposer leurs déchets organiques pour obtenir des points de réductions sur leurs abonnements AMAP légumes. Les composteurs de quartiers se multiplient car ils sont une véritable monnaie d’échange en nature.
Sous la houlette d’un maître composteur assermenté qui veille à la bonne qualité des déchets compostés, ces dispositifs, ouverts à certaines heures, collectent les précieux déchets organiques des habitants. Chacun peut ainsi connaitre sa production hebdomadaire en consultant son crédit compost sur le site internet lesekovores.com
Le composteur présenté ici est abrité sous un auvent- collecteur d’eau pluviale. L’eau collectée est utilisée pour maintenir un taux d’humidité correct du compost. Cet auvent crée un espace convivial ou les passants peuvent échanger quelques minutes.

Les toilettes-sèches publiques

Les Ekovores soutiennent l’installation de TOILETTES SECHES PUBLIQUES pour valoriser les déjections humaines en fertilisants.

Urines et fèces sont le nouvel or noir des villes. Jusqu’alors vulgairement mélangées aux autres effluents du tout à l’égout: eau grasse et eau savonneuse,… les déjections humaines font l’objet d’un véritable intérêt pour leur potentiel azoté.

La dernière norme HQE‐effluents qui impose des toilettes sèches comme standards d’équipements des maisons d’habitation vient d’être étendue aux toilettes publiques.

Ainsi, monsieur ou madame pipi n’a pas que seule mission la propreté des équipements mais endosse un nouveau rôle, celui de Maître toilette‐sèches et assure le transfert des précieux lingots aux convoyeurs chargés de la collecte.
En les séparant très tôt des autres effluents, on élimine à la fois leur traitement coûteux en station d’épuration et l’on dispose de produits fertilisants qui pourront produire un amendement gratuit.

Les poulaillers de quartier

Les Ekovores installent des POULAILLERS URBAINS pour valoriser les fonds d’assiettes en oeufs.

Le coût du traitement des déchets est tel que les Ekovores décident de trouver des solutions efficaces pour éviter la collecte. Depuis quelques temps déjà, la pesée embarquée et la facturation au poids avait poussé les ménages au tri et à la limitation des déchets à la source. Ils abandonnent dorénavant les emballages inutiles dans les magasins.

Les déchets organiques, issus de la préparation des repas et les fonds d’assiette ne font pas exception.

Le Père Poule glâne cette précieuse ressource auprès des restaurants collectifs, des restaurateurs et des particuliers intèressés.
Pour les offrir ensuite à sa marmaille galliforme.

Il a été aussi décidé de livrer deux poules à chaque habitant volontaire disposant d’un jardin. Chacune d’elle devient un outil formidable pour transformer ses déchets organiques en cuisse de poulet et en œufs bien jaunes !
Toutefois, à l’approche des vacances, la SPA tire la sonnette d’alarme. Les familles abandonnent leurs poules dans les rues. Ne trouvant personne à qui les confier pendant la période estivale.
La collectivité propose une solution de gardiennage collectif. Ainsi voient le jour les poulaillers Cocottes®.
Monumentales cocottes, ces équipements sont le paradis de nos poules pendant l’été. Parcours 3D, soins vétérinaires d’excellence, chaque cocotte est dorlotée jusqu’au retour de ses propriétaires. Sans parler des flirts d’été entre coqs et cocottes qui génèrent parfois de douloureuses ruptures au retour des vacanciers.

Le reste de l’année, la ville dotée de son propre cheptel, maintient son service de réducteur de déchets organiques en échanges de bons œufs frais.

water-butt

Les stockeurs d’eau

Les Ekovores valorisent les eaux pluviales pour l’arrosage des jardins au moyen de RÉSERVOIRS DE FAÇADE

Le coût du traitement de l’eau, devenu prohibitif, les Ekovores cherchent à le réduire par tous les moyens.

La régie municipale augmente fréquemment ses prix au mètre‐cubes, justifiés par une fréquence effrénée des traitements pour lutter contre les pollutions des sols.

Argument fondé, certes, mais il faut pousser la collectivité à renoncer à l’utilisation de l’eau potable pour les sanitaires, le lavage de l’espace public et l’arrosage.

Ainsi, les Ekovores commencent leur ‘water‐revolution’.
En substituant aux descentes d’eau d’antan des stockeurs d’eau pluviales, ils permettent de limiter l’afflux d’eau dans les stations d’épuration en cas d’orage et d’offrir de l’eau gratuite pour les jardins du quartier et le nettoyage des rues.
Le dispositif exige un entretien spécifique. Pour éviter de les endommager, il est nécessaire de les purger l’hiver.
Au printemps, les châteaux d’eau domestiques reprennent du service avec leurs norias de cyclo‐citernes.

Conclusion

L’ensemble de ces dispositifs peut permettre un apport non négligeable de composts au maraîcher local qui vient livrer ses mangeurs.
Nous avons évalué les ordres de grandeur :
Ainsi pour 1 amap de 70 foyers, le maraîcher consacre environ 1ha
Un apport de 15 tonnes de compost par an est nécéssaire à cet ha de culture maraîchère.
On peut imaginer produire près du tiers des besoins du maraîcher avec le compostage des déchets des mangeurs.

3 réponses à “Valoriser / épisode 5”

  1. Mike dit :

    Que de bonnes initiatives qui doivent, au delà de leurs vertus écologiques, permettre de susciter du lien social dans les quartiers.

    Est-ce que comme suggéré ici les composteurs de quartier peuvent accueillir les « productions » des toilettes sèches des habitants qui ne disposent pas d’un jardin et pour qui la vie en appartement est un réel frein à leur utilisation ?

    • massip dit :

      C’est une bonne idée!
      Il faudrait poser la question à l’association ‘compostri’ qui doit avoir réfléchi à la question.
      Je penses, toutefois, que le compostage des ‘grosses commissions’ est plus long qu’un compostage de déchets verts classique. Il serait donc pertinent d’envisager un composteur spécifique en pied d’immeuble.

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