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L’économie circulaire

Symbiose Urbaine

En nouant une relation étroite entre les quartiers et les friches de ceinture verte, les villes disposent d’un formidable potentiel pour développer une production agricole saine, locale et de saison. Dans cette courte simulation (3’51), nous avons simulé, tel un jeu vidéo, l’organisation d’un quartier équipé de composants qui permettent le fonctionnement en boucle.
Le circuit-court et l’action de chaque habitant en est la colonne vertébrale.
Tout d’abord, nous découvrons la ceinture agricole, zone de production périurbaine oû la ville à choisi de limiter sont urbanisation et d’installer les fermes en location dans toutes les friches disponibles. Ces fermes s’engagent sur des pratiques respectueuses de l’environnement, sans pesticides, elles sont complémentaires et ont convenu de s’échanger : fumier, semences, paille, fourrage… Ces échanges locaux réduisent les pollutions, les déchets, l’achat d’intrants et donc la pression financière sur l’exploitation. Ensuite, nous explorons les ateliers de transformations des productions. Ils permettent aux paysans de produire leurs propres produits locaux et ainsi créer de la valeur ajoutée. La distribution locale privilégie, aussi, une relation directe entre les mangeurs et les producteurs afin de mieux rémunérer ces derniers. Les intermédiaires trouvent leur juste place dans ce système en associant leur précieux savoir-faire de service et d’animation commerciale à cette production locale d’excellence.  Les collectivités, par leurs commandes régulières et soutenues, pérennisent l’économie agricole locale et stabilisent la production. Elles bénéficient en retour de produits frais et de saison de grande fraicheur.
Les emballages consignés peuvent ainsi faire la navette entre producteurs et mangeurs car les distances sont très courtes. Les déchets secs triés : verre, métal, cartons.. peuvent, eux aussi  être valorisés localement en matériaux. Les déchets organiques (fonds d’assiettes , déchets de préparation de repas) et déjections humaines (urines et feces) sont collectés au pied des habitations dans des collecteurs de quartiers, ouverts à certaines heures, en vue de produire des amendements pour les jardins et les fermes voisines.

4 réponses à “L’économie circulaire”

  1. guilhem arnal dit :

    J’ai suivi avec intérêt l’émission sur France Culture et découvert votre site mis en lien.
    une autre émission de cette radio disponible sur le site de la fabrique de l’histoire présentait la thématique des circuits courts/ ceintures maraîchères urbaines à Lyon au 19 ème.
    La volonté urbanistique et hygiéniste avait maîtrisé la filière de l’eau potable et de l’assainissement ( en créant la multinationale lyonnaise des eaux !)et privé les maraîchers de fertilisants de qualité d’origine humaine.
    Les eaux usées par des canaux retournaient dans les champs de la périphérie et les maraichers récupéraient la « poudrette ».
    Vous préconisez cette démarche 150 ans plus tard.

  2. Therese Delfel dit :

    Peu importe de quand datent les idées, constamment renouvelées par brassage perpétuel. Ce qui compte, c’est la rigueur d’un tel projet. Vous parlez de limiter les apports d’intrants mais seule l’agriculture biologique (voire biodynamique)en vaut la peine pour un projet aussi magnifique/ambitieux, pour couper net la production de pesticides dont la France reste une pourvoyeuse massive. Par ailleurs,les composteurs (lombrics ou non) ne doivent en aucun cas, êtrre en plastique, toxique du début de son cycle de vie jusqu’à la fin, en passant même par la phase d’utilisation ! De fait, le plastique ne convient pour … RIEN quand on l’analyse avec une connaissance même basique du milieu naturel qui ne sait qu’en faire, sinon le régurgiter sur des siècles, comme si nous avions perpétuellement des nausées et vomissements en guise de digestion ! …
    Mais l’idée est formidable ! L’économie circulaire existe déjà dans les pays du Nord pour les zones industrielles/ artisanales et il importe de garder les zones rurales … rurales (et non dortroirs ou dépotoirs des urbaines). Dernier point, la notion de solidarité absolue (qui ne permet aucune marge pour SDF, aumône et autres aides ponctuelles). CHAQUE être humain a droit, par définition aux nécessités vitales (toit sur la tête, nourriture et eau saines, mobilité en commun – gratuite, pourquoi pas ?, etc.
    En tous cas, nombre d’entre nous de par le Monde, vont dans votre sens et bravo pour avoir lancé l’initiative !

  3. Elizabeth dit :

    Bonjour,

    Et la géopolitique du commerce international ?
    L’importation des pays en voie de développment et l’aide à la conversion de ces pays qui se sont spécialisés pour répondre à notre demande ?

    • admin dit :

      Chère Elizabeth,
      Il nous faut vous expliquer que nous avons pris le temps de réfléchir a ces questions.

      Tout d’abord nous ne proposons pas un système exclusif qui chasserait du commerce international les échanges de denrées agricoles.
      Il y a de nombreuses denrées qui ne peuvent être produites en France. La proposition d’économie circulaire Ekovores ne  vise pas l’autarcie, elle vise la potentialisation de nos ressources.

      Ce modèle d’autonomisation vise a être décliné partout pour permettre a tous de s’extraire de la dépendance agricole. 
      C’est une affaire d’alimentation des  populations.. Un sujet capital donc.

      Vous n’êtes pas sans savoir que nous sommes dans un contexte de forte croissance des prix des carburants.
      Alors que des potentiels locaux restent inexploités pour la réduction de nos dépenses et de notre empreinte ecologique.

      Notamment l’échange d’externalités en circuit court : 
      déchets organiques des villes –> composts–> légumes–>conserveries…
       pailles+déjections–> fumier-> cultures vivrières…

      Ceci implique l’association d’acteurs pluridisciplinaires et mieux l’integration de multiples savoirs faires au sein de la même ferme :
      céréale+élevage+maraichage….

      bref, un changement de paradigme qui remet en question la spécialisation des régions agricoles pour encourager l’économie d’échelle de proximité source d’emplois et de progrès environnemental.

      La monoculture et la spécialisation agricole régionale sont des concepts environnementalement dévastateurs qui n’existent que depuis l’ère pétrolière et des transports à bas couts.

      En renonçant à la ferme (‘circuit de production fermé ‘), ces ‘exploitations’ monoproductives déséquilibrent les milieux : 
      voir la production porcine et la pollution des nappes phréatiques en Bretagne,
      voir l’utilisation excessive d’amonitrates en Bauce pour la production céréaliere et la minéralisation des sols
      ou voir la culture du mais et l’irrigation excessive qui vide nos nappes en Vendée et font que certaines rivières n’arrivent plus à la mer…

      Bref, la solution, recommandée par certains agronomes comme Marc Dufumier est la polyculture, l’agroforesterie, la fin du labour, le semis direct sous couvert, l’arrêt de l’utilisation de pesticides… 
      C’est a dire la complémentarité des pratiques afin de ne pas déséquilibrer les milieux.
      (Je peux développer si vous le souhaitez)

      La solution recommandée par les économistes est le circuit court pour éviter aux intermédiaires de capter la valeur à la place des producteurs.

      La solution recommandée par les consommateurs est la transformation (intégrée à la ferme) des produits agricoles en produits alimentaires pour créer de fortes valeur ajoutées et ainsi stabiliser l’économie agricole.

      Dernier point :
      Le système agricole n’est pas comparable à un système industriel classique car il dépend des conditions climatiques.

      Il est donc très dangereux de spécialiser les territoires.

      En effet, l’agriculture ne peut être assimilée au commerce international des produits de consommation, quoi qu’en pense l’OMC.

      Car, il en découle une dépendance des peuples.
      On parle de marché captif qui :
      – créé un dumping dangereux en écroulant l’économie des exploitations agricoles locales les bonnes années ( cours mondiaux bas).
      – rend les pays dépendants et exsangues en cas de crise climatique chez les pays producteurs (cours mondiaux elevés)

      L’avenir, pour nous, implique donc de penser la résilience des villes.
      C’est à dire à anticiper sur notre territoire une éventuelle rupture d’approvisionnement de produits alimentaires.

      Il n’est pas question de se fermer au reste du monde, mais plus de notre capacité de protection des populations a un probable choc alimentaire.

      L’ile deFrance n’a plus que 4 à 8 jours de stocks disponibles en produits frais…  C’est dire à quel point de vulnérabilité nous sommes rendus